dimanche 27 décembre 2009

Soleil d'hiver (forêt de l'Isle-Adam)

Soleil d'hiver éclairant l'azur d'une lumière froide : clarté et froideur.

Soleil d'hiver, qui donne une lumière si particulière à la forêt dépouillée, cette noblesse des grandes futaies toisant leurs feuilles désormais jaunies en se dressant vers le ciel comme pour le défier jusqu'au printemps suivant.

Soleil d'hiver dont ne se préoccupait pas le chien en gambade, mais dont l'atmosphère d'aimable mélancolie était rehaussée, chez son maître, par l'écoute d'un concerto pour piano qui, toujours, avait évoqué chez lui la forêt¹.

Soleil d'hiver, qui ne peut empêcher la forêt de garder sa part d'ombre...


¹ Premier concerto de Saint-Saëns pour piano et orchestre — et plus particulièrement le premier mouvement. On réduit trop souvent, malheureusement, l'excellent Camille au Carnaval des animaux ou au Cygne.


dimanche 20 décembre 2009

La lune en plein jour

Ivry, début décembre, en plein jour. Temps froid pour ciel bleu. Et la lune visible en plein jour. Sur l'appareil, on ne la distinguait pas. Il a fallu choisir un réglage permettant un grossissement numérique, nécessairement plus imparfait. Mais voici la lune visible de jour.


samedi 17 octobre 2009

Instantanés strasbourgeois

D'un déplacement éclair à Strasbourg, quelques instantanés d'une ville que je n'avais pas vue depuis longtemps et qui m'a laissé, malgré la brièveté du séjour, l'impression d'une cité agréable au réseau de tramways très pratique.

La gare de Strasbourg, conçue sur le modèle impérial
allemand d'après 1871,
est masquée par une bulle externe.

Le bâti de la gare apparaît... en majesté,
en offrant aux voyageurs
une salle des pas perdus abritée.

Le tram s'inscrit bien
dans le paysage urbain.
strasbourgeois.


À gauche, le Parlement européen.
À droite, la Cour européenne des droits de l'homme
devant laquelle s'arrête le tramway.

Et le tramway repart.

Bœuf jazz à Sarcelles


C'est devenu une tradition. Le troisième jeudi du mois a lieu un bœuf jazz à Sarcelles, généralement à la salle Malraux, à demi fermée par le rideau ce qui donne à l'ensemble un aspect club convivial que rehausse la présence d'un petit coin restauration — assuré jeudi dernier par la maison de quartier Valéry-Watteau.

On connaît le principe : à partir d'une première équipe invitée (où l'on souvent les piliers de l'atelier jazz du conservatoire), les participants peuvent librement jouer ou s'insérer dans la formation.

Pour ce premier bœuf, le maître d'œuvre était Éric Breton, professeur de saxophone au conservatoire mais qui, par exemple, a été également l'accompagnateur de Sara Lazarus. Malheureusement, la batterie m'a lâché : pas celle de l'orchestre, mais celle de l'appareil. Du coup, Éric Breton ne figure pas dans les clichés (ne jamais confondre, surtout en matière de jazz, clichés et standards), mais on peut l'apercevoir sur cette page...

Le premier bœuf de l'année a été présenté par Pierre Deville, dont la fougue, la volonté d'ouverture à tous les publics comme à toutes les musiques ne diminuent en rien la volonté d'exigence au point d'avoir été à l'initiative d'un cycle commémorant la naissance d'Olivier Messiaen conduisant y compris à son écoute préparée en maison de quartier. (Petit hommage en passant d'un blogueur qui vécut, comme choriste, le bonheur d'être dirigé par Pierre dans le Requiem de Mozart, et, comme intéressé à divers titres par ce qui a trait à la musique dans et autour de l'école, a apprécié comme il se devait les collaborations qu'elles permirent.)

Le bœuf a son public de fidèles et d'habitués. Ici, Nadeen Delarue (à droite) qui, en sa double qualité de conseillère municipale déléguée et de directrice de la MJC est « madame Culture » à Sarcelles, une culture ouverte, avec la plénitude de sa dimension d'outil et de moyen d'éducation populaire, et un souci constant de veiller au développement du spectacle vivant.


Mais, comme disait Verlaine, de la musique avant toute chose.
Aussi bien voici quelques photos des musiciens,
avec le regret de n'en avoir pu emmagasiner davantage...
Ce sera pour une prochaine fois !
(Pour la musique, écoutez un standard parallèlement !)


samedi 3 octobre 2009

Vu des Cholettes

Temps humide et froid. Saisies depuis la poste de Sarcelles-Cholettes, trois tours.

L'avenue du 8-mai-1945 sépare la première des deux autres, alors qu'on pourrait penser qu'elles appartiennent à la même dalle. C'est moins chaleureux que d'autres vues de Sarcelles, mais, pour le photographe amateur, cela valait le coup d'œil.




vendredi 2 octobre 2009

Expressions

De temps à autre, je prends un café avec ma fille aînée... qui, pour une fois, s'est laissé photographier.





dimanche 27 septembre 2009

RER Stade de France / Saint-Denis

Le dernier voyageur...
mais il est trop tôt pour en parler déjà.

De Saint-Denis, on a l'image
d'une ville ouvrière de tradition communiste.

Enfin, n'exagérons pas tout de même ce côté gravure rétro !


La gare elle-même ne ressemble plus à cela ; d'ailleurs, à l'évidence, ce bâtiment a changé d'affectation. Aujourd'hui, Saint-Denis compte trois gares : la « gare historique » et les deux gares RER qui desservent le stade de France : La Plaine-Stade de France (RER B) et Stade de France/Saint-Denis (RER D). Les deux gares RER ne sont pas proches l'une de l'autre. Elles ont justement été conçues pour desservir de manière équidistante (ou à peu près) le stade de France.

Le RER B conduit au nord jusqu'à l'aéroport Charles-de-Gaulle sans quitter le neuf-trois, au sud à Paris jusqu'à Luxembourg où il se confond avec ce qu'au temps de ma jeunesse on nommait la « ligne de Sceaux ». C'est en partie pour retrouver la sienne que François Maspero la suivit du nord au sud, s'arrêtant à chaque arrêt de banlieue, ce qu'il décrit dans le journal de voyage intitulé les Passagers du Roissy-Express qu'illustrent les photographies d'Anaïk Frantz.

Le RER D, au nord, dessert le Val-d'Oise (dont Sarcelles, Villiers-le-Bel et Gonesse...) s'arrêtant dans l'Oise à Chantilly-Gouvieux et poussant même, à certaines heures, jusqu'à Creil ; au sud, il file vers la gare de Lyon, Maisons-Alfort, Villeneuve-Saint-Georges, Melun ou Corbeil-Essonnes.

De simples dessertes, le rôle des deux gares RER a évolué dès lors que les deux quartiers se sont mués en quartiers d'affaires ou de bureaux. Elles offrent au regard une architecture novatrice, en rapport avec celle du stade. Ici, il est question de la ligne D et de la gare Stade de France/Saint-Denis.

L'oeil du photographe est vers le nord.
À gauche, la tour Siemens.


En regardant vers le sud, vers Paris,
on mesure la densité des lignes ferroviaires.

Pas de match ni de spectacle : c'est le matin.
Où vont donc ces voyageurs ?

L'entrée de la gare RER est majestueuse, et ses usagers loin des porteurs de bleus de travail qu'on imagine dans les banlieues prolétaires d'hier. Plus de Gabin en tenue d'ouvrier bien que le jour se lève, mais des cadres plus ou moins jeunes, plus ou moins dynamiques, plus ou moins cravatés, qui déboulent sur l'avenue François-Mitterrand.


Eh oui ! C'est bien Saint-Denis !


Béton et verre...

Proximité de Paris, liaisons rapides :
le stade de France a eu des retombées.

Ici, avenue du Président-Wilson.

À l'issue de la réunion qui motivait mon déplacement à Saint-Denis, je suis rentré en début de soirée : l'occasion de reprendre quelques photos de la gare, direction le nord de la ligne, avec sans doute beaucoup moins de cadres à attaché-case.

Par temps clair, vue sur le Sacré-Cœur.

Mais après 19 heures,
c'est un autre public.

Et revoilà... le dernier voyageur.





vendredi 25 septembre 2009

Il y a HLM et HLM...


Nouveau programme livré à Sarcelles-Sablons dans le cadre de l'ANRU. On peut faire autre chose que des cubes de béton informes. Oui, on peut ! (Ici, l'immeuble rue de Pontoise, à la limite de Stains.)



Voir aussi l'article du Parisien du 17/9/2009.


dimanche 20 septembre 2009

La brocante de Sarcelles


La brocante est le grand évènement sarcellois le troisième dimanche de septembre. Elle s'étend au village, de l'angle de la route de Garges/rue Pierre-Brossolette au secteur du marché couvert.

Les stands ne bougent pas (par définition), non plus que ceux qui les tiennent et qui laissent parfois transparaître un ennui somnolent. La foule, pour l'essentiel, se résume à des membres locomoteurs qui se rappellent de manière lancinante à leur propriétaire à force de piétinements sur place et à des yeux qui s'usent à force de scruter les étalages.

On trouve de tout à la brocante, et même du reste. Le stand de l'association des jardiniers (dans la tradition des jardins ouvriers) a toujours le même succès... On y trouve même des photographes en couleur et en noir et blanc (à l'ancienne) !



Sur le stand du CBI
(Club « les Belles Images » de Sarcelles).


Rue des Piliers.

Place de la Libération.