vendredi 13 août 2010

Rien ne se perd...

Dans la nature, «rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme». Ce propos — qu'on prête souvent à Lavoisier (et qui remonte, bien avant, à Anaxagore) — peut se vérifier en forêt pourvu qu'on regarde d'un peu plus près, comme nous l'allons constater rapidement.



Un cheval s'étant laissé aller au cours de quelque promenade forestière, le souvenir de son passage fut trouvé occupé par des scarabées. Qu'en déduire ? Que le cheval, avant d'être le meilleur ami de l'homme, est peut-être celui du scarabée... ou qu'on a ici un bel exemple de recyclage bio.

Évidemment, on peut préférer une image qui pousse davantage à l'églogue, comme celle-ci :

Ce bel amas de grumes évoque la paix sylvestre, celle qui inspire le calme au promeneur. Mais imaginez déjà le travail des bactéries et, pour les troncs qui attendraient un peu trop longtemps, le recyclage que préparent déjà, sans doute, champignons et insectes...