lundi 3 octobre 2011

Rue Nationale

3 octobre 2011. — Le temps était beau. J'empruntai la ligne 14 du métro jusqu'à la station Olympiades (les anciens de Paris-I y pourront revenir au centre Tolbiac). De là, je descendis non pas les fleuves impassibles du poète mais la rue Nationale (joli nom, en vérité) où le soleil du matin faisait jouer les couleurs et les ombres des bâtiments, où le moderne et l'ancien jouaient parfois à point-contrepoint.






Travaux et constructions: le quartier évolue sans cesse. La grue qui pivotait se voulait-elle gigantesque baguette de chef d'orchestre? Un coup d'œil, un instant volé à la hâte quotidienne pour suivre le passage d'un oiseau trop rapide et trop éloigné pour l'objectif. On arrivait déjà  la porte d'Italie. Il n'était plus qu'à emprunter le métro et, avec lui, les rails du quotidien.